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Interdiction de la publicité pour la e-cig : Comparons !

 

 

J’aime la publicité, elle fait maintenant partie intégrante de notre culture, pour le pire ou le meilleur.

 

Le principal l’alibi avancé par nos élus serai qu’il faut protéger nos jeunes de l’attrait dangereux de la cigarette électronique qui serait une passerelle directe vers le tabagisme :

Protéger les jeunes d’un produit qui les pousserait à en consommer un autre, dangereux pour leur santé physique ou mentale.

Comparons l’interdiction de la publicité de la cigarette électronique avec les publicités autorisées.

 

Sont autorisées les publicités ou promotions pour : 

 - L’alcool : 50 000 morts par an. Certaines de ces pubs ciblent directement les jeunes.
Le lobby de l’alcool semble plus puissant que celui du tabac, puisqu’il a fait plier la loi Hevin.

 

- Les produits alimentaires ou de restauration rapide : 30 % des cancers sont dûs à la “malbouffe”. Huit millions d’obèses. Quid de la promotion pour le saumon d’élevage de Norvège et ses toxines ?

 

- Les jeux d’argents : Reconnus comme une réelle addiction. Ils appauvrissent plus qu’ils n’enrichissent.
L’état en a le quasi-monopole.

 

- Les régimes express : Perdre 6 kg à 14 kg en une semaine sans danger ?

 

- Les produits courants reconnus dangereux : round-up; l’agent orange ! ou le camion diesel qui passe en bas de chez vous.

 

- Les armes : la publicité est autorisée dans des magazines grand public que l’on trouve en kiosque : Cibles, Action, etc..

 

- La mode : certaines pubs sont vraiment proche du porno trash ! (moi j’aime bien, mais mettons ça en perspective avec la volonté affichée de nos élus de protéger les jeunes)

 

- Les produits de beauté : la crème qui va vous rajeunir de 20 ans en 4 semaines (prouvé cliniquement) !

  Selon les scientifiques, sur près de 15.000 produits d'hygiène et de beauté, 40% contiendraient au moins un perturbateur endocrinien.

 

- Les médicaments : (autorisée sous certaines conditions), leurs effets secondaires sont responsables d'au moins 18 000 décès chaque année en France, plus que les suicides et les accidents de la route réunis.

 

ETC., ETC…

 

Toutes ces publicités ont leur public, certaines sont belles, intéressantes, artistiques.

Les lois doivent être cohérentes; si l’ont craint que la publicité pour la cigarette électronique influence les jeunes vers un produit néfaste,  la pub pour l’alcool ne va elle pas les envoyer vers l’alcoolisme, le burger vers l’obésité, les jeux d’argent vers la misère ?

La grande partie des adolescents sont responsables, influençables certes, mais responsable et jamais une interdiction n’a empêché un jeune de l’expérimenter. Souvenez-vous !

 

114 études sur la cigarette électronique démontrent ses bénéfices sur le tabac.

Les fabricants Français responsables, sont les premiers dans le monde à s’être imposés le bouchon de sécurité enfant et avoir mis en place de façon volontaire des normes de sécurité (AFNOR).

Aujourd’hui, une grande majorité du corps médical souligne le grand intérêt du vaporisateur personnel dans le sevrage tabagique.

 

Malgré toutes ces évidences, nos élus décident l’interdiction de toute promotion de cette révolution historique dans le combat du tabagisme :

à qui profite le crime ?

 

Dominique Aubert 

 

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